Certains se renvoient parfois la balle pendant de longues semaines. Des échanges qui, en plus d’être infructueux voire d’altérer la relation propriétaire – locataire, retardent certains travaux à effectuer. Sinistre le plus fréquent (3 300 déclarés chaque jour en France avec un coût de réparation moyen de 984 €*), le dégât des eaux est typiquement l’incident pouvant cristalliser les crispations. Tuyauterie qui rend l’âme, fuite d’une machine à laver, cave inondée ou incident émanant d’un appartement situé à l’étage supérieur etc. : quelle que soit l’origine du sinistre, la réactivité est de mise.
- Premier à constater les dégâts, le locataire (qui doit souscrire à l’assurance habitation de son choix avant la signature du bail) préviendra au plus vite son assureur. Si nous prenons l’exemple du Dégât Des Eaux, le contrat d’assurance habitation comporte une garantie socle, permettant d’intervenir en cas de sinistre.
- Le deuxième coup de fil à passer est pour le propriétaire. Dans l’objectif premier de le prévenir, mais aussi pour que lui-même avertisse son assureur (qui pourrait par exemple s’engager en cas de réparation de la canalisation sinistrée).
- Enfin, le syndic ou responsable de copropriété doit être également prévenu. Cet interlocuteur, souvent oublié par le locataire, peut également avoir un rôle à jouer. Il sera, comme les deux précédents, destinataire du constat de dégâts des eaux. Le constat Dégât des eaux est en effet rempli par les occupants sinistrés, et directement avec les tiers concernés.